Critères pour devenir expert

par Maxime Lagane, Éléa Schmied et Marc Deschenaux

Il convient de noter que non seulement la définition du mot Expert n’est pas claire, comme je l’ai mentionné dans mes articles précédents sur le sujet, mais que les critères varient considérablement d’une branche d’activité à l’autre.

Si la Fédération mondiale des experts internationaux «Experts sans frontières» s’appuie sur les critères d’accréditation stricts qu’elle a fixés, le bon sens sera également respecté. Il n’est donc pas surprenant qu’un expert en architecture ne puisse pas avoir vingt ans alors qu’il sera beaucoup plus probable que ce soit le cas d’un expert en blockchain.

1. Diplôme (s) d’état ou d’établissement privé impeccable (s) certifiant l’expertise ou l’équivalent par le biais d’une formation professionnelle généralement reconnue

La première étape de l’accréditation passe par la mise en place de diplômes délivrés par des institutions reconnues directement liées au domaine d’expertise. Ces diplômes garantissent les connaissances de base que l’on peut attendre d’un expert. Toutefois, les diplômes seuls ne suffisent pas à être considérés comme un expert. La Fédération mondiale des experts internationaux « Experts sans frontières» reconnaît l’importance de l’expérience ainsi que les autres critères énumérés ci-dessous.

2. Authenticité de tous les diplômes, certificats et autres qualifications académiques ou professionnelles

La Fédération vérifiera l’authenticité et la pertinence du domaine d’expertise de chacun des diplômes, certificats et autres titres de formation académique ou professionnelle délivrés par les institutions reconnues qui les ont attribués. Toute fraude ou tentative de fraude sera pénalisée par la liste noire de la personne qui est l’auteur.

3. Minimum d’affaires pertinentes traitées en ce qui concerne le domaine d’expertise allégué

Les connaissances académiques ne suffisent pas à faire un spécialiste, un expert. La question de l’expérience est fondamentale tant dans sa quantité que dans sa qualité. Un minimum de cas traités dans le domaine de l’expertise réclamé sera donc attendu d’un candidat pour le titre d’expert ISF.

4. Compétences, connaissances et expérience démontrées et actuelles de l’Expert

Essentiellement, un domaine d’expertise évolue au fil du temps, avec de nouvelles découvertes et technologies. Un expert doit être maître d’expérience des derniers outils et connaissances liés à son domaine d’expertise. C’est pourquoi la Fédération n’examinera une demande qu’à la condition que celui qui la présente démontre des compétences, des connaissances et de l’expérience qui ont été récemment attestés.

5. Reconnaissance de l’Expert par la majorité de ses pairs ou par les plus crédibles

Un expert ISF sert de référence dans son domaine; Il est donc essentiel qu’elle soit reconnue, avant son accréditation, en tant que telle par les figures d’autorité du domaine en question.

6. Absence totale de conflit d’intérêts dans les affaires traitées

La Fédération d’Experts Sans Frontières garantit l’impartialité, pierre angulaire de l’expertise de qualité, de ses experts dans les mandats qui leur sont confiés.

7. Partage des valeurs et du code de conduite de la Fédération des experts sans frontières

Le strict respect du code d’éthique et de conduite exhaustif de la Fédération est accepté par les candidats et appliqué à la lettre par les experts d’ISF.

8. Capacité de parler et d’écrire suffisamment sophistiqué dans les langues de travail

L’expertise de qualité ne peut être réalisée sans une maîtrise orale et écrite de la langue dans laquelle elle doit être formulée conformément au mandat. La Fédération veillera à ce que ses experts montrent, lorsqu’ils présentent déjà une demande, des compétences linguistiques élevées dans les langues annoncées comme maîtrisées.

Une attention particulière sera prise à partir de ce point pour les experts juridiques; le jargon juridique doit également être démontré par l’expérience dans les langues revendiquées, quoique étrangères, de celle dans laquelle le diplôme, le certificat ou autre, a été annoncé.

9. Intégrité de l’expert

La Fédération prendra un soin extrême dans la vérification de l’intégrité des candidats. Pour ce faire, il éliminera toute personne qui n’est pas complètement blanchie à la chaux à la lumière des recherches menées par elle.

10. Respect du secret professionnel

En corollaire de l’intégrité d’un expert, il nous semble important de souligner que le respect du secret professionnel sera bien sûr vérifié par la Fédération lorsque l’expert sera nommé. L’expert ISF devra bien sûr le respecter dans le cadre de chacun de ses mandats.

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